L’écotaxe sur les VLLD*, qui doit payer la note ?

Pour la CFDT, la réponse est claire, PAS les salariés !

En effet, depuis le 1er janvier 2021, la direction a décidé, unilatéralement, de faire payer l’écotaxe aux salariés utilisant un VLLD*. Le ministère des transports précise que cette écotaxe est à la charge du propriétaire du véhicule ou du titulaire du contrat VLLD* et elle doit être acquittée à la mise en circulation du véhicule.  Pour rappel, les salariés de Schneider Electric ne sont ni l’un, ni l’autre.

 3 questions se posent alors

  •  La première sur le dialogue social. En décidant cela, sans échanger au préalable avec les partenaires sociaux du CSE ACS-RP, la direction veut passer en force. Entre la communication et la réalité, il y a un gouffre…
  • La deuxième, sur quel aspect légal s’appuie la direction pour faire supporter une taxe directement sur la fiche de paie des salariés qui pourtant est imputable au propriétaire.
  • La troisième est un questionnement en ce qui concerne la transition de la flotte VLLD vers des véhicules propres. Malgré un engagement fort de notre PDG, nous doutons de la réelle motivation de la direction. Entre discours idéalistes et actions, il y a là encore un fossé, fossé qui n’est pas loin de se transformer en faille digne de celle de San Andreas.

Pourtant des solutions existent, il pourrait y avoir des choix écologiques réels avec des véhicules comme des 3008i, comme des C5 Air Cross Hybrid, qui permettraient de limiter la pollution, pas de faire semblant…

Malheureusement, la position purement financière de la direction de Schneider Electric renforce le fait que l’écologie n’est pas une conviction de notre entreprise mais n’est belle et bien qu’une façade… à bon marché. 

*Véhicule Location Longue Durée

 

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